🦩 – MON MARATHON DE « BROSTONNE »

🦩 – MON MARATHON DE « BROSTONNE »

26 avril 2024 Non Par Flamingo

Vous avez probablement déjà entendu parler de toutes ces nouvelles inventions culinaires. Nous avons le Cronut, mélange de Croissant et de Donut. Ou bien le Brookie, association des alléchants Brownie et Cookie. Eh bien moi, au lieu d’aller manger des donuts et des cookies, je suis allée manger du Kouign Aman et du Far Breton. Parce qu’au lieu d’aller courir le marathon de Boston comme prévu, je suis allée courir un marathon en Bretagne. Je suis l’heureuse créatrice du concept du marathon de « Brostonne Â».

Alors, dit comme ça, cela peut paraître plutôt drôle, mais en réalité j’ai mis plus d’une semaine avant de digérer cette drôle de chose. D’ailleurs en s’attardant un peu sur le nom, on trouve vite que ça ressemble aussi au nom d’un champignon toxique ou d’une maladie pas commode.

Tout commence le mardi 9 avril. A trois jours du départ pour Boston, et revenus de Paris la veille (où ma Girafe courait le marathon de Paris) je me lance dans le rassemblement des affaires à jeter dans la valise. Je préfère commencer par l’essentiel : les papiers. Depuis quelques temps déjà je centralise les documents tels que les billets d’avion, la réservation de parking pour la voiture, l’adresse de la location, les billets de matchs, etc. Il est l’heure d’ajouter mon passeport à cette liasse et le tour sera joué. Passeport. Passsepooort ? PASSEPORT ?? PAAAASEUHPORT ?????!!!! Il est 9h30, mon cœur fait un bon, je sens que quelque chose n’est pas comme d’habitude. Je parcours vite tous les endroits où il est normalement susceptible de se trouver. Rien. J’envoie un message à mon Dino. Il ne l’a pas avec lui. Bon, il est tôt, j’ai peut-être les yeux endormis. Je refais les endroits logiques où il devrait se trouver. Rien. 10h00. La plaisanterie n’est plus drôle DU TOUT. Je cherche. Recherche. Ouvre les tiroirs. Rouvre les tiroirs. Soulève, ressoulève. Ôte et remplis de nouveau. C’est le stress total, je me mets à pleurer. J’appelle ma mère avec qui je dois partir pour lui dire ce qu’il en est. Elle propose de venir m’aider à le chercher. Je lui dis que, pas la peine, nous chercherons avec Rodolphe ce midi et qu’à deux nous devrions forcément le retrouver. Mais non, nos quatre yeux n’ont pas vu le précieux carnet bordeaux. Envie de me jeter par la fenêtre, désarroi le plus total. J’appelle ma mère qui vient à la rescousse 40 km plus tard. Rien. Je dépose des tracts dans la rue, comme lorsqu’on perd son fidèle compagnon ou son précieux doudou. L’appartement est passé au crible. Tout est vérifié quinze fois. J’ai l’impression de devenir folle tant je n’arrive pas à m’arrêter de chercher partout. Je regarde même derrière le miroir et sous le micro-onde qui se trouve sur le frigo ! J’appelle tous les magasins, restaurants, cinémas, que j’ai pu fréquenter depuis le 18 février, date à laquelle j’ai vu pour la dernière fois ce fichu bout de carton. Rien. J’appelle la mairie, le commissariat de Bourges et de Paris, la préfecture de Bourges (celle de Paris aussi), rien. Je tente tout pour avoir un passeport d’urgence. Pas de bol (Même Breton), les États-Unis ne les acceptent que très rarement car ils ne sont pas biométriques et quand c’est le cas, il faut un motif impérieux (comme les autorisations de sortie pendant le Covid). Bien que ma santé mentale et ma survie en dépendent, courir un marathon n’est pas jugé comme motif recevable. Je pense que j’ai rarement autant pleuré et pas dormi. Mes yeux en sont tout bouffis, mes joues irritées de sel de larmes (ce n’est pas du tout une caricature, mais bien la vérité).

Je me suis entraînée un peu plus d’un an et demi pour ce marathon de Boston. J’ai fait une première prépa à partir de janvier 2023 pour faire un chrono qualificatif à Paris 2023. Je me prépare depuis le 1er janvier 2024 pour mon premier Majeur. J’adore les prépas. Vraiment. Mais il faut aussi reconnaître que c’est beaucoup de concessions et d’organisation. En terminant le travail à 19h, mes samedis soirs étaient par exemple synonymes de sorties d’1h30 sous la pluie, dans la nuit. Rentrer tard c’est aussi passer moins de temps avec sa moitié. C’est rentrer fatiguée et juste avoir envie de dormir quand on pourrait jouer ou regarder une série sur le canapé. C’est encore faire une sieste d’1h30 le dimanche, notre seul jour de repos en commun. Une sieste incontournable pour tenir le rythme, mais un peu de temps « gâché Â». C’est renoncer à des soirées jeux tardives parce qu’il faut se coucher tôt. C’est décaler les repas de famille pour avoir le temps de courir avant. Se forcer à manger des protéines et des féculents à chaque repas, même quand on a pas faim du tout. C’est aller courir à la pause déjeuner, sous la neige, face au vent. Avoir peur dès qu’une douleur apparaît, dès qu’un rhume pointe le bout de son nez. Rassurez-vous, je vous assure, il y a autant de positif à tirer des prépas. Mais quand à trois jours de l’échéance on réalise qu’on ne pourra pas prendre le départ, c’est dur. C’est archi dur. J’ai également fait cette prépa dans un environnement professionnel où je me sentais particulièrement mal et où j’allais avec la boule au ventre. Ça n’a vraiment pas été facile tous les jours.

On repense à tout ces sacrifices qui n’ont servis « Ã  rien Â». Aux relations qui auraient pu être mises en danger « pour rien Â». A la masse musculaire qu’on a pris, aux cuisses qui se sont développées et que l’on a du mal à accepter, … pour RIEN. Rien, a un peu été l’état de mon cerveau pendant une semaine. J’étais vraiment au fond du trou. Je sais, il y a plus grave. Je suis en bonne santé, je ne suis pas hospitalisée, je n’ai pas perdu un être aimé, j’ai un toit sur la tête, de quoi manger et des vêtements. Mais sur le moment, ce coup dur est plus dur encore que de courir le marathon. C’est son petit monde, une part de son rêve qui s’écroule. Sans parler de l’enjeu économique de ce voyage. Bien évidement, presque rien n’est remboursable.

Beaucoup de personnes m’ont suivies dans cette prépa et cette aventure vers Boston. Cela a été tout aussi difficile de l’annoncer. « Bon vol Â», « Belle course Â», « Bon voyage Â» : NON. J’ai été trop bête, je suis ridicule, j’ai paumé mon passeport comme une pauvre Co##ne, je n’irai pas à Boston. Et je prive aussi ma mère de ce voyage.

Allez Juju, ressaisis toi.

Vous n’avez quand même pas cliqué sur le lien de l’article pour m’entendre pleurer pendant 20 minutes, je vous le promets, j’arrête de râler. Du moins j’essaie !

Arnaud, coach au grand cœur et grands plans, a compris que je ne pourrais pas abandonner comme ça, que ça ne pouvait pas s’arrêter ainsi. Nous avons donc regardé les marathons qui pouvaient encore rentrer dans ma prépa et qui n’étaient pas complets. Nous avons repéré celui de Loudéac-Pontivy, dans le Morbihan. J’adore la Bretagne, ce n’est plus un secret. Je n’aurais pas pu rester me morfondre à Bourges sachant que j’aurais dû être outre-Atlantique. (Même mon Dino a dit que si j’étais restée, il m’aurait payé un week-end solo à Disney pour que je parte un peu loin !). J’ai donc loué un AirBnb à Vannes et me suis inscrite au marathon Breton.

Nous voilà au marathon de Brostonne : Boston en Bretagne !

Vendredi soir, quatre jours après le drame du passeport perdu, nous avons posé nos valises à Vannes et le rhume a débarqué aussi. On ne cesse de le répéter : « quand la tête va, tout va Â». Oui. L’inverse est tout à fait vrai aussi : quand le mental flanche, la santé calanche. Courbatures des quadris, gorge en feu, mal de tête, nez bouché, tout est monté crescendo. Plus beau qu’un concerto. Je suis allée deux fois à la pharmacie. 70 euros de médicaments. Des tonnes de mouchoirs, sopalins, papier toilette. Deux flacons d’eau de mer et de spray nasal. Des toux dignes d’une fumeuse expérimentée, deux sorties running annulées. Super à J-4 d’un marathon de secours pour sauver la mise ! Quand le sort s’acharne …

Cela à part, la Bretagne m’a de nouveau séduite. Nous avons eu vraiment beau temps, beaucoup de vent, des coups de soleil. Du Kouign Amann, du poisson, du far et du gâteau breton ! Nous avons visité Quiberon et Belle-île en Mer. Si je peux me permettre : approcher les stands de crêpes en plein régime dissocié c’est une très mauvaise idée ! Nous avons pris un cours de photos argentiques (que nous avons nous-même développées !) et confectionné notre propre bol breton. Ils sont toujours au séchage et à l’émaillage, mais ils devraient bientôt être prêts et envoyés par la Poste. J’ai tenu à personnaliser un peu mes créations …

Samedi 20 avril. Veille de course. Il est déjà l’heure de refaire les valises pour rentrer à la maison. Avant cela, il y a la case marathon. J’ai fait ma manucure de course (rituel satanique), programmé ma course sur ma montre. Acheté des épingles à nourrice, le Saint Pain d’épices pour le petit déjeuner du lendemain. Mes baskets sont prêtes, les paillettes sorties. La tenue m’attend (loin de moi la prétention de porter un T-shirt de l’équipe de France of course ! Mais, je l’avais initialement acheté pour représenter notre belle France dans le Massachusetts et j’avais à cœur de porter la tenue que j’aurais revêtue pour mon premier Majeur).

Dimanche Matin. 6h00. Réveil, petit-déjeuner, en route !

Comme je suis stressée !!! Nous arrivons sur place. Je m’échauffe. Je me sens raide et il ne fait que 2 dégrès. J’avais prévu de prendre un gel Maurten vers 8h00 pour partir déjà « chargée Â» en sucre, mais j’ai l’estomac trop noué pour manger quelque chose. 8h45, je m’approche de la ligne de départ. Purée … Mon rhume décide de se réveiller ! Je ne cesse de me moucher alors que le speaker annonce qu’il est temps de se mette en place. Mon estomac gargouille. Mince, j’ai faim. Je prends donc l’un des deux gels que j’ai sur moi (sans eau) pour ne pas partir en ayant faim et risquer une crise d’hypo dès le début. Un dernier bisou à maman et je me place derrière l’arche. J’allume la montre. Oh ! Un bug sûrement. J’éteins et recommence. Non toujours pas … La séance que j’ai programmée ne s’affiche pas. Elle est censée m’indiquer les différents tronçons et les watts à respecter conformément à la stratégie de course établie par Arnaud. Oh MINCE ! Bon, ce n’est pas très grave, j’ai relu au moins trois fois le mail d’Arnaud, je connais les différentes parties du parcours, les Watt cibles à tenir. J’ai aussi tout marqué au Bic sur mon poignet, je vais le faire à l’ancienne, ce n’est pas bien grave. Un peu quand même ? Attendez, ce n‘est pas tout ! (Ce serait bien trop simple sinon, et pas à la hauteur de ce récit rocambolesques).

Trois, deux, un … Go !!!! Comme convenu, je pars devant. Je cale mon rythme et regarde l’écran de ma montre. Quoi ? Mais non, ce n’est pas possible … Aucun des cadrans programmés ne m’affiche le wattage ! Comment vais-je faire ? Je sais à peu près à quelle allure correspondent mes watts mais tout de même : avec les montées et les descentes du premier semi, l’allure ne va pas être la même que sur du plat ! Bon, je vais devoir me fier aux sensations et sentir les allures …

Plusieurs hommes me demandent le temps que je vise. 3h03 ou un peu moins si la course se passe bien. Ils sont sur les mêmes cibles : entre 3h et 3h05. Eux aussi partent avec la même stratégie : être très prudents sur le premier semi exigeant. Mettre le frein à main pendant 21km pour avoir encore de l’énergie pour la deuxième partie, plus descendante. Je décide alors de courir dans leur peloton, de ralentir dans les montées pour les laisser prendre de l’avance. Je les rattrape en descente avec la technique du « mouliné Â». Je me sens bien. Je passe les cinq premiers kilomètres dans les temps indiqués par Arnaud. La course se poursuit. 10 km, je suis un peu en avance. Il faut que je ralentisse si je ne veux pas me cramer. 15 km … Je continue à prendre de l’avance mais pourtant je ralentis dans les montées. Je passe le premier semi avec 1 minute d’avance … c’est énorme. Mince ! Bon je me sens encore bien même si clairement la montée du 19ème a été extrêmement longue !

J’allais oublier : Juju la touriste a encore frappé. Oui, j’ai réussi à louper non pas un (ce qui n’est déjà par top), mais DEUX ravitos, et donc accessoirement deux fois de l’eau ! Au treizième km par exemple, nous repassons sous l’arche de départ. Là, je suis annoncée comme première féminine. Du coup, moi, dans l’euphorie, je souris, je fais risette à maman, et je ne vois pas DU TOUT la table qui est derrière l’arche … Triple buse !

Passage du semi, du 23 ème. Je suis toujours première féminine. Maman est là pour me faire coucou. Il fait chaud. Je passe le ravito, il y a une petite montée et j’arrive sur le canal. À ce moment, je me retrouve tout seule. Et c’est là que tout devient difficile. Plus personne avec qui parler. Plus de spectateur. Un sol de « canal Â» sur lequel il est difficile de relancer. Je n’arrive plus à tenir l’allure. Je tente quand même de donner le maximum. Au trentième je discute avec Steven. Nous sommes d’accord, à partir de là, plus d’objectif en tête, juste survivre. Au 33 ème je sens que je suis en hypoglycémie. J’ai la tête qui tourne et l’impression de mesurer 2 cm. Je n’ai plus de gel et je sens que si je mange, ça ne passera pas. Je suis seule avec mon mental. Mon mental qui se demande pourquoi il est là. Lui, il retournerait bien à la maison. Pourquoi s’infliger ça ?! Les relances au niveau des écluses sont vraiment mortelles pour les genoux et les cuisses qui n’ont plus de forces.

Allez Juju, pense à tout ces efforts, à ces entraînements. À Boston. A tout ceux que tu aimes et que tu veux rendre fiers. Allez, allez.

Purée que c’est difficile.

Je compte les kilomètres restants. Petite déception quand je crois qu’il m’en reste 6 alors qu’il en reste 7 … Ah la lucidité et le manque de sucre ! Je vois les gens craquer, j’ai peur de craquer.

Arrive enfin Pontivy. J’étais prévenue, il y a une montée à la fin. Je prévois toujours les pires scénarios dans ma tête et croyez-moi, j’ai de l’imagination. Mais là, franchement, j’ai eu l’impression de monter le Mont-Blanc. En comparaison le Thonrong La Pass et ses 5416m c’était du pipi de chaton ! J’ai luté pour ne pas m’arrêter, ne pas marcher. Ne pas tomber dans les pommes. Je savais que sinon je ne repartirais pas.

Je ne suis pas compétitrice dans l’âme. La compétition me fait peur et je suis déjà bien assez stressée de la vie comme ça. Mais franchement, ayant mené toute la course, ça m’aurait abattue de me faire doubler et de passer deuxième féminine. Alors c’est à que je me suis accrochée pour ne pas arrêter.

 Â« Plus que 300m, BRAVO Â» me dit un monsieur.

 Â« C’est sûr hein ? Pas plus ? Â» je lui réponds.

C’était bien cela. En haut de la montée, je l’apercois, en contre-bas … Le gymnase d’arrivée !!! Alors maintenant reste à descendre le plus vite possible sans tomber devant la foule (parce que clairement à ce stade, je n’ai plus de frein non plus !).

Le tapis bleu, le speaker. J’oublie que j’ai mal partout. Les spectateurs m’intimident. Je souris. C’est assez magique. J’entends mon nom. Je vois ma mère. Je ne suis même pas certaine d’avoir franchi le portique de chronométrage alors je continue ma course mais on me dit que c’est bon et que je peux prendre ma médaille.

Je n’ai pas le temps de réaliser.

Ma mère est là. Elle pleure. Elle ne savait pas que les coureurs du semi marathon arriveraient avant nous et elle ne comprenait pas pourquoi elle ne me voyait pas arriver.

Je suis à bout de souffle. « J’ai tellement souffert Â» sont les premiers mots que je lui dis quand je cours dans ses bras.

Et puis, toujours à bout de souffle, tout s’enchaîne : la presse locale est là, je dois parler tant bien que mal. Plutôt mal que bien. J’ai vraiment envie de tomber dans les pommes mais je n’ai même pas le temps de m’assoir. Ce qui donne des résultats vraiment très drôles comme cette vidéo où on a l’impression que je suis sous valium ! Mais c’est une expérience géniale. Incroyable. À l’heure où j’écris, je ne réalise cependant pas vraiment. Alors oui, ce n’est pas le mythique Boston mondialement reconnu, mais tout de même cela fait quelque chose. C’est ma petite revanche sur ce marathon américain raté.

À 13 heures je suis appelée sur le podium. Pas le temps de stresser : aussitôt arrivée, aussitôt appelée. C’est magique d’être là. Vraiment. Mon bronzage breton ne pourra pour trahir : je ne suis ni Kenyane, ni Éthiopienne, mais je suis sur la première marche. Ca n’arrivera sans doute plus. Mais c’est beau.

Il y a six ans, quand j’ai commencé la course à pied, j’avais pour objectif de faire un marathon avant mes trente ans. J’ai aujourd’hui 29 ans et 9 mois. En juillet j’aurais couru 5 marathons. J’étais bien loin de m’imaginer que la course à pied me ferait vivre toutes ces émotions, tout ces moments intenses et toutes ces belles rencontres.

Comme à la fin d’un film, je tiens à faire une petite liste de remerciements.

À mon Dino : de m’avoir encouragée, supportée (oui, il faut le dire, on a eu des coups durs cet hiver …). De croire en moi plus que je n’arrive à le faire. De m’écouter parler sport à longueur de journée. De supporter mes envies de : course à pied, vélo, natation voyages, randonnée, et ce … dès le petit-déjeuner <3

À Maman : qui, le 13 juillet 1994, devait être loin de s’imaginer que le bébé que j’étais lui parlerai sans arrêt course et baskets et qu’elle aurait souvent peur des défis « de taré » dans lesquels je me lancerai.

À Arnaud : pour ses plans que j’adore suivre, ses conseils de pro et sa bienveillance.

À vous tous : pour vos encouragements permanents. Des encouragements qui aident à y croire, qui donnent le sourire. À cette bienveillance que je crois trop souvent disparue mais qui existe encore.

À la région Bretagne : pour cette belle course qui m’a permis de mettre un beau point final à cette préparation de 15 semaines et pour le plateau de produits Breton que je ramène à la maison !

Au canapé : qui aident mes quadris brisés à se requinquer pour repartir sur la piste … J’ai déjà choisi mes deux prochains marathons !

Prenez soin de vous, et mettez votre passeport à l’abris !