NIKE AIR ZOOM PEGASUS 37 👟
Deux magnifiques années de bons et loyaux services.
Mes Nike Air Zoom Pegasus 36 étaient mes plus fidèles alliées : tous les jours, par tous les temps, je ne portais qu’elle, qu’importe l’épreuve, qu’importe le terrain.
Pendant 2 années nous avons été si intimement liées. Pas un jour ne passait sans que nous nous voyions. Mes yeux ne voyaient que toi dans les rayons, aux pieds des autres coureurs, …
Pourtant, ce samedi, j’ai commis un acte d’infidélité impardonnable. Armée de mon code promo, rodant parmi les rayons d’Intersport (mon lieu de pèlerinage lorsque j’entame une quête du Saint Graal de la Basket), je suis restée coi devant l’offre Nike.
Ok, je l’admets … Quelques jours auparavant j’étais tombée sous le charme des Nike Air Zoom Pegasus 37 … Vous voyez, les blanches avec leurs logos multicolor. Du coup, l’idée de passer à la nouvelle gamme me trottait un peu en tête, oui ! #méchantFlamant! Mais je ne m’attendais pas à ce que ce changement se fasse si vite. Je n’étais pas encore prêt à passer le cap ! Je pensais les commander sur internet, les recevoir d’ici quelques semaines, et acheter, en toute légitimité et bonne conscience, une dernière paire de 36 en magasin ! Comme si de rien n’était !
« Nous ne vendons plus la gamme 36 ». La voix du vendeur a fait un nombre incalculable d’échos dans ma tête. Mon cœur s’est accéléré.
Bon, il n’y a plus qu’à basculer de l’autre côté de la force et chausser les 37 ! Je repère alors immédiatement cette petite paire rose, couleur flamant rose bouffeur de crevettes dirons-nous !
Après quelques conseils du vendeur pour rassurer mon âme éplorée, je repars donc, le cœur en joie, avec ma petite boite de baskets toutes neuves sous le coude. Après tout, les Pegasus 37 ne sont que l’évolution Pokémon des Pegasus 36 !
Yesterday was a big day !
Hier était donc le grand jour, ce jour que nous connaissons tous : ce jour où nous chaussons nos nouvelles baskets pour leur toute première sortie.
Nous connaissons tous cette sensation de porter des « chaussures » qui courent vite ! On se sent plus grand, tout neuf, athlète dirais-je même !
Hier était aussi un grand jour niveau objectif annuel en course à pied.
Pour l’année 2020, je m’étais fié pour objectif de courir au moins 2 000 km. Hier matin, mon compteur affichait 1982 km. Le 31 décembre est encore bien loin me direz-vous. Certes. Mais hier, cette petite voix qui nous pousse de temps à autre au petit défi perso était de sortie. Hier, un an plus tôt, jour pour jour, j’atteignais les 1 000 km, atteindre les 2 000 km hier était donc un date symbolique pour constater « ma progression » de volume annuel.
J’ai donc décidé, motivée par cet enjeu, de roder mes Pegasus le temps d’un semi qui me ferait atteindre les 2 000 km visés !
Première sortie pour les Pegasus 37
Au cours de cette première sortie, voici les principales différences que j’ai pu noter entre les Pegasus 36 et leur grandes soeurs Pegasus 37.
- 13 grammes de plus : 238 g. Un beau bébé ? En ce qui me concerne, je n’ai pas ressenti cette différence de poids. Ce n’est pas quelques chose qui me gène sur une chaussure. Evidemment, comme évoqué précédemment, courant depuis mes débuts uniquement avec les Pegasus 36 (si l’on ne tient pas compte des chaussures « entrée-de-gamme-et-pas-adaptées-du-tout-de-chez-Décathlon) … je ne suis pas une experte en détection de grammage superflu !
- L’arrivée de la mousse React ! Pour une mémoire de forme plus poussée et un amorti plus important. Mes dernières paires étaient vraiment archi usées, j’ai donc senti que l’amorti était plus important, mais pas de différence notable avec les Pegasus 36.
- On garde le drop de 10 mm. Je suis une obsédée du Drop 10 ! Je valide donc à 100% !
- Plus de rigidité. Je trouve que la semelle est quand même bien plus rigide que la semelle de leur petite sœur. Je vais devoir m’y habituer. Cette rigidité m’a quelque peu amenée à modifier ma foulée de manière inconsciente. J’ai donc légèrement mal aux mollets et au genou droit aujourd’hui, mais rien de bien grave !
- Elles sont également plus large au niveau du devant du pied🦒. Pour ma part, j’ai voulu compenser cette impression de « flotter » en serrant davantage mes lacets. Ce qui n’a été pas été très judicieux (et a certainement contribué à ces douleurs mollets-genou).
- Elle sont roses, biiiien roses. Une des principale métamorphose ne me concerne que personnellement. Je n’ai jamais osé courir avec des chaussures si voyantes. Mais quand on est un flamant on ose tout, on « rose » tout, car c’est quand même très cool de voir la vie en rose fluo !
En somme, je pense que la transition ne va pas être trop brutale. Je vais devoir m’habituer à cette nouvelle « rigidité » mais rien de radical quant aux évolutions techniques. J’ai hâte de courir mes premières courses avec elles !
Note de la 🦒 : la Toe Box