đŸŠ© – OBJECTIF SUB 1h30 🎯

đŸŠ© – OBJECTIF SUB 1h30 🎯

13 mars 2024 Non Par Flamingo

Un week-end bien chargĂ© sur bien des plans. 

° PETIT FLASHBACK —> PRINTEMPS 2023 °

En mars 2023, j’ai couru mon premier semi marathon de Paris (je l’avais couru, non officiellement, le jour de son annulation Ă  la dĂ©tection des premiers cas de Covid en France, en mars 2020). Dans le cadre de ma prĂ©paration marathon de Paris 2023, je visais un temps « jalon Â» qui servirait Ă  adapter, si besoin, le plan marathon. Dans ce cadre j’ai Ă©tabli un temps d’1h32min40. Un chrono qui m’a posĂ© sur un petit nuage. Cela dit, au fond de moi, je savais que je n’avais pas complĂštement tout donnĂ©. Je ne dis pas que j’ai terminĂ© la course fraĂźche comme une fleur de magnolia, mais j’en avais encore un peu sous les baskets ! Alors que je savourais le moment, je dĂ©limitais en mĂȘme temps mon objectif principal de cette annĂ©e 2024 : tenter de franchir la ligne des 1h30 !

En janvier, Arnaud, m’a envoyĂ© mon plan. Un plan un peu spĂ©cial. Un plan trois en un.

Je lui avais demandĂ© s’il Ă©tait possible de concilier plan pour battre mon temps sur semi-marathon et plan pour faire un joli marathon. Il m’a dit que cela Ă©tait possible, difficile, mais que dans mon cas, tout pouvait se tenter 😅 Oui, j’ai toujours aimĂ© les trucs un peu fous et mĂȘme Jean-Pierre dit que je suis « un peu perchĂ©e » !
Quand j’ai vu le plan j’ai eu peur. Que dire des sĂ©ances de VMA du mercredi ?! Tout simplement dĂ©mentes ! Quand j’ai dĂ©couvert les allures Ă  travailler j’ai doutĂ©. Mais je me suis dit que j’allais bosser du mieux que je le pouvais pour m’en rapprocher. Vous savez quoi ? Elles sont toutes passĂ©es, mĂȘme si j’ai bien bien failli fusionner avec la piste quelques fois : le 4x100m ou mĂȘme le 15×200, ça dĂ©glingue comme il faut !

  • La PISTE ? Ceux qui me connaissent ou suivent l’évolution de Juju la touriste, ne vont peut ĂȘtre pas en revenir. Depuis le dĂ©but de la prĂ©paration, c’est Ă  dire depuis le 10 janvier, la piste est devenue ma seconde maison. J’envisage d’y planter une Quechua ! Ça n’a pas toujours Ă©tĂ© facile : le froid et la pluie n’ont presque pas loupĂ© un seul entraĂźnement. Mais, je suis contente de ne pas avoir repris d’abonnement Ă  la salle. J’ai longuement hĂ©sitĂ© au dĂ©but de la prĂ©paration. Quand j’ai vu les allures Ă  tenir, je me suis dit que le tapis serait la meilleure solution pour rĂ©ussir Ă  les tenir et travailler Ă  l’abris du temps hivernal. Et puis, je me suis dit que m’entraĂźner en extĂ©rieur me permettrait de davantage travailler le mental et de reproduire aux mieux les conditions mĂ©tĂ©orologiques du jour J. 8 semaines plus tard, je suis contente d’avoir fait ce choix : j’ai finalement couru plus vite que les allures cibles (sur un tapis, je me serais contentĂ©e de le programmer sur l’allure voulue) et j’ai appris Ă  courir sous le dĂ©luge !
  • PRÉPA 3 EN 1 ?! Oui parce que deux en un ne suffisant pas, ce plan a finalement intĂ©grĂ© une prĂ©paration spĂ©cifique 10km, une prĂ©paration spĂ©cifique semi et une prĂ©paration spĂ©cifique marathon ! 
 Servant elles-mĂȘmes Ă  la prĂ©paration course Ă  pied du 70.3 de fin d’annĂ©e !
  • IL N’Y A PAS EU QUE DES BASKETS SUR LA PISTE. Cette prĂ©pa me donne des envies Ă©tranges : j’ai constamment envie de cornichons ! Bizarre, mais pas tant que cela finalement, car le jus de cornichons est apparement un bon remĂšde grand-mĂšre pour les courbatures 
 Et je n’en ai pour le moment pas souffert : Ă  croire que mon corps me parle. J’ai aussi apportĂ© de la raclette car j’ai bien souvent envie de gras. J’ai testĂ© mes premiers gels : je deviens grande ! Enfin, en plus des fĂ©culents que je me force Ă  manger, je suis dĂ©terminĂ©e Ă  faire attention Ă  mon apport en protĂ©ines🙃

Les huit premiĂšres semaines sont dĂ©jĂ  achevĂ©es. Le plan n’est pas terminĂ©, mais j’en suis dĂ©jĂ  nostalgique. La premiĂšre partie, la prĂ©pa spĂ©cifique 10km a Ă©tĂ© validĂ©e : j’ai dĂ©crochĂ© mon nouveau record sur 10k en le courant en 40’54.

Je suis passĂ©e en cycle 2 : la prĂ©paration spĂ©cifique semi-marathon. THE objectif de l’annĂ©e. Mes semaines s’organisaient autour d’une sĂ©ance spĂ©cifique semi-marathon le lundi avec des blocs d’allure, d’une sĂ©ance de VMA le mercredi, d’une autre sĂ©ance spĂ©cifique le vendredi, d’une sĂ©ance d’endurance active le samedi et d’une sortie longue le dimanche.
Il y a eu des sorties plus faciles que d’autres. Beaucoup de sommeil et des grosses siestes, je ne compte plus les pots de cornichons, les fringales sucrĂ©es Ă  gogo. Il y eu des doutes. J’ai utilisĂ© ma premiĂšre ceinture cardio 
 je l’ai mĂȘme fait cramer et attends des nouvelles du SAV Polar 😅 J’ai crĂ©Ă© un compte Instagram dĂ©diĂ© Ă  ma course aux Six Majors. J’ai fait des rencontres sportives. J’ai Ă©tĂ© soutenue par mon Dino, par ma mĂšre et mon frĂšre qui se sont mit Ă  la course Ă  pied, par Arnaud, par vous tous.

Place maintenant, Mesdames et Messieurs, à mon petit compte rendu du moment tant attendu et redouté à la fois : le week-end de course !

° SEMI MARATHON DE PARIS 2024 °

Vendredi soir. (Oui, dans ces cas lĂ , le week-end commence plus tĂŽt). PrĂ©paration des rituels de course : confection du pain d’épices pour le petit dĂ©jeuner du grand jour (celui de Nicolas Aubineau nous suit depuis quatre ans !), vernis de course (celui assorti aux baskets), vĂȘtements de running (qui bien sĂ»r, ne sont jamais secs et finissent par sĂ©cher sur le tableau de bord de la voiture).

Samedi : dĂ©part pour Paris. J’ai voulu aller changer de SAS de dĂ©part pour passer en SAS prĂ©fĂ©rentiel Ă  la place du SAS -1h35. On m’avait dit par mail, que mon temps sur 10km pouvait me le permettre. Nous avions dĂ©jĂ  nos dossards, reçus par courrier, mais je devais aller Ă  Vincennes, au village du running, pour faire le changement. Sur place, les standards avaient changĂ© : j’ai couru le 10km en 40’54 et le sas prĂ©fĂ©rentiel est rĂ©servĂ© pour les -40’ ! Nous avons donc fait un dĂ©tour de 45 minutes aller et 45 minutes retour pour aller Ă  Vincennes et marchĂ© 5 km sous la pluie (sans capuche pour moi) pour rien ! ENFIN, avec le recul, par pour rien : se faire tremper de la queue de cheval aux ongles d’orteils, c’est la solution miracle pour un rhume d’une semaine !

Un dĂ©jeuner tardif (15h30 avec baba au rhum bien rhumĂ©).

Patraque en fin de semaine, je n’avais pas trĂšs faim mais finalement, manger en bonne compagnie rĂ©veil l’appĂ©tit ! Repas plus lĂ©ger le soir pour compenser, parce que clairement, je n’avais pas faim du tout 🙈

Nuit d’avant course : rĂ©veil nocturne avec un bon gros mal de gorge
 Fichtre : pluie et vent ont eu raison de mes globules blancs !

JOUR J

RĂ©veil Ă  5h25 avec le fameux mal de gorge et un trĂšs lĂ©ger mal de tĂȘte. Petit dĂ©jeuner Ă  base de cafĂ©, thĂ© (oui oui, les deux, et dans l’autre sens d’ailleurs !), orange, et pain d’épices. DĂ©part en mĂ©tro, repĂ©rage des consignes. Place Ă  l’échauffement. C’est le moment oĂč les chaussettes de compression que j’avais savamment Ă©lues ont dĂ©cidĂ© de choisir pour se mettre Ă  descendre dĂšs que je mettais de l’allure 
 pas grave, il y a pire. Footing, LD, gammes (& descente de chaussettes !). 

L’heure de dĂ©part approche, je commence Ă  faire la queue dans mon SAS 
 avant de rĂ©agir que je ne faisais pas la queue pour courir mais pour aller aux toilettes 😅 Je vois la meute de coureurs se diriger quelque part, me dit qu’ils savent sĂ»rement ce qu’ils font et fais donc le mouton ! J’ai couru 500m supplĂ©mentaires pour rejoindre le VRAI SAS 😅

Entrer dans le SAS, entendre la voix du Speaker, la musique, sentir son cƓur qui accĂ©lĂšre. Le dĂ©part, sans aucun doute !

Un petit « dring Â» de boxe annonce les diffĂ©rentes vagues de dĂ©part. Le miens retentit : allons-y !

DĂ©part au top. Dans mon cas, cela signifie sans grosse montĂ©e de cardio Ă  cause d’un pique de stress (pourtant j’étais loin d’ĂȘtre sereine avant le dĂ©part !). Je n’en suis plus Ă  ma premiĂšre course mais, Ă  chaque fois, c’est imparable, les 200 premiers mĂštres de course sont les pires pour le cƓur, j’ai tellement peur que je flirte avec la crise d’angoisse : le monde, les spectateurs, les autres coureurs, l’adrĂ©naline du dĂ©part sont beaucoup de choses Ă  gĂ©rer pour un petit cƓur hypersensible !
Premier km Ă  4’14 soit, pile poil dans l’allure que le plan de course Ă©tabli par Arnaud m’indiquait de tenir. J’ai facilement trouvĂ© mon rythme. J’ai tenu l’allure prĂ©conisĂ©e pour toute la montĂ©e jusqu’au 12eme et j’ai profitĂ© des petites descentes pour grappiller quelques secondes. 

J’ai quittĂ© gants et manchons au 7Ăšme environ. Le climat a Ă©tĂ© plutĂŽt favorable : pas de pluie, pas de vent et pas trop froid !

Est arrivĂ© le moment de la grande descente et de la technique du « vĂ©lo en courant » 😅. Nickel ! Dans le cadre de ma prĂ©paration du marathon de Boston je me concentre sur les descentes. En effet Boston est loin d’ĂȘtre un parcours plat : 300m de D+ mais au final beaucoup de descentes pour un D- total de 100m. Je prĂ©pare donc mes jambes Ă  savoir descendre rapidement en accĂ©lĂ©rant la cadence au lieu de la rĂ©duire et d’allonger la foulĂ©e. J’ai vraiment doublĂ© du monde avec cette technique et suis mĂȘme passĂ©e par moment Ă  @3’50 ! 

Par contre, j’ai senti mes jambes raidir. Je pense que ce sera tout l’intĂ©rĂȘt du travail de descente pendant les cinq semaines de prĂ©paration restantes.

Fin du 12 eme kilomĂštre, j’en avais Ă©tĂ© avertie : c’est lĂ  que le vrai semi commence ! Il faut tout donner sur du plat sauf qu’avec la fatigue et les jambes un peu raides, maintenir la mĂȘme allure n’est plus si facile.

Je plus dur a vraiment Ă©tĂ© du 16 Ăšme au 21Ăšme : les ponts et leur montĂ©e pour en ressortir sont juste HORRIBLES ! Le pont du 18Ăšme est une abomination 😅  Ci-dessous, les diffĂ©rents stades de course et de dĂ©composition d’un corps !

Les trois derniers km sont clairement fait au mental, en mode survie. Le dernier est mĂȘme couru en mode zombie, le corps va chercher une force outre-tombe.

Derniers 200m : coup de panique, limite envie de vomir de stress et d’effort 😅

Sprint pour la ligne d’arrivĂ©e ! 

Je pense vraiment avoir TOUT donnĂ© ! 

1h28min08 secondes !

J’ai atteints mon objectif đŸ„čđŸ„ł

J’ai un instant pensĂ© passer en 1h27 et quelques secondes, mais la montĂ©e du 18 Ă©tait vraiment hard ! Et j’ai potentiellement fait une erreur de calcul Ă  cause d’un cerveau plus assez hydratĂ© ni oxygĂ©nĂ©. Je n’ai rien bu et rien mangĂ© pendant la course (ne pas risquer de problĂšme digestif, ne pas perdre de temps et m’alourdir inutilement).  

° ZOOM SUR LA NUTRITION APRÈS COURSE °

Je dĂ©vore VRAIMENT depuis dimanche soir ! C’est insensĂ© ! 

Dimanche midi je n’avais pas trop faim et notre cher Thomas, amis trekkeur au grand cƓur et cuisinier de l’improvisation hors paire, nous a forcĂ© Ă  prendre des forces « mange mon enfant, t’es toute maigre ! Â», et nous a concoctĂ© un trĂšs bon repas sain pour tenir jusqu’au repas du soir et Ă  ce qu’il serait intolĂ©rable de scientifiquement appeler « nutrition Â». Voici l’orgie de nourriture des 24 heures post course.

Tout a commencĂ© dimanche soir. En mĂȘme temps, pas le choix, un restaurant NĂ©palais se situant Ă  200m de nos estomacs, nous ne pouvions laisser une telle occasion nous Ă©chapper ! Au menu : Naan au fromage, ail, piment vert et gingembre, Dhal Ă  l’aubergine grillĂ©e et au curry, riz dĂ©licieux, gulab ramun et 


Ça, c’était le premier round ! 😅 Nous sommes allĂ©s voir Dune 2 et cinĂ©ma oblige : paquet de Kit Kat balls (dommage, il n’y avait pas de chocolat chaud pour accompagner ça !).
Puis, qui dit cinĂ©ma et film grandiose, dit aussi s’assoir autour de la table pour parler plus longuement des Ă©motions de chacun. Pour cela : trois Ă©normes parts de pain d’épices (et puis du coup, comme il restait juste un bout, puis juste un tout petit bout, j’ai fini par le terminer !), accompagnĂ©s d’une gorgĂ©e de Russian Black : cocktail alcoolisĂ© que j’ai beaucoup aimĂ© ! (Juste une gorgĂ©e parce que je ne bois que trĂšs rarement et boire quand on a fait des folies de son corps n’est sans doute pas la meilleure des choses !)

Le lendemain de course.

RĂ©veil assez matinal, pour une trĂšs bonne cause : il fallait ĂȘtre Ă  Disney pour l’ouverture pardi ! đŸ€©

Pour commencer la journĂ©e : 1 croissant , 1 plain au chocolat, 2 tartines de pain avec du beurre de cacahuĂšte, du jus d’orange et une orange. Puis dĂ©bandade dans le parc : Fish&Chips et son cidre irlandais, gaufre au nutella, croque monsieur, barre au chocolat et la cuillĂšre de nutella d’1h45 ! Des week-ends comme cela on en a pas tous les jours, profitons !

Nous avons marchĂ© toute la journĂ©e ! Les courbatures sont arrivĂ©es au fur et Ă  mesure que la journĂ©e passait et il devenait de plus en plus douloureux de se relever des attractions. DeuxiĂšme passage dans Space Mountain : mes cheveux Ă©taient emmĂȘlĂ©es dans le harnais et mes cuisses ne voulaient plus partir de leur fauteuil spatial : je pense qu’il s’en ai fallu de peu avant que le manĂšge soit mis en pause pour m’évacuer 😅. Ajoutez Ă  cela le rhume de Vincennes et vous avez un joli spectacle d’humaine en perdition. Cela dit, quand je suis Ă  Disney (ma troisiĂšme maison aprĂšs mon appartement et la Piste du Stade Alfred DepĂšge) mon taux de dopamine est si haut que je n’ai pas senti le rhume poindre. Il m’est arrivĂ© pleine face dĂšs mardi matin.

Vous l’aurez compris, ce fut un trĂšs bon week-end, un week-end en amoureux, nous avons tous les deux battus nos records (bravo Dino pour ton chrono !), nous avons partagĂ© ce moment et plein de rires avec un ami aux valeurs humaines gĂ©niales, nous avons eu une journĂ©e aux pays des merveilles fantastique.

Le retour Ă  la rĂ©alitĂ© mardi a Ă©tĂ© quelque peu brutal. Brutal par l’arrĂȘt de la production intense de dopamine : plus de sport ni de Mickey, grisaille et fatigue ont remplacĂ© tout cela. Pas facile de retourner travailler aprĂšs avoir parlĂ© carriĂšre dans le week-end. Oui, nous avons aussi parlĂ© de choses sĂ©rieuses. Avoir un regard et un avis supplĂ©mentaire extĂ©rieur sur mon ressenti, mon moral et mes envies de carriĂšre m’ont permis de faire un choix crucial. Je suis vraiment reconnaissante d’ĂȘtre Ă©paulĂ©e, conseillĂ©e et soutenue. Il y a un an dĂ©jĂ , j’ai fait le choix de me reconvertir. Ayant pris conscience de cela trop tard l’annĂ©e derniĂšre, je n’ai malheureusement pas pu candidater aux formations souhaitĂ©es pour la rentrĂ©e de septembre 2023. Il m’a donc fallu patienter UN AN. Cette annĂ©e a Ă©tĂ© vraiment difficile Ă  vivre. En octobre, j’ai changĂ© d’emploi en pensant que cela m’aiderait Ă  patienter jusqu’à la rentrĂ©e de septembre 2024. Je faisais erreur. Savoir que l’on va s’orienter vers une nouvelle voie qui nous anime, c’est super motivant et excitant, mais cela exacerbe aussi toutes les petites choses que l’on aime pas trop dans son quotidien. On attend avec impatience que les 12 mois s’écoulent mais ils sont lourds d’ennui, de remords, d’envies qui, on en a peur aussi, sont peut ĂȘtre des illusions.

J’ai dĂ©cidĂ© ce week-end, de poser ma dĂ©mission. Partir pour avancer. Me consacrer Ă  mon orientation de la rentrĂ©e tant attendue de septembre 2024. Souffler pour rĂ©cupĂ©rer, me poser et franchir une nouvelle ligne d’arrivĂ©e !

À moi Parcoursup, la reprise d’études ! Longue vie au sport ! 👟 ❀