26/52🥉 💦🚲👟
Il s’en est passé des choses cette semaine ! Plusieurs grandes premières ont eu lieu 😃
Nous avons fait notre tout premier triathlon ! Les distances sont intégrées dans le volume de chacune des sous-parties ci-dessous, mais nous avons tellement adoré cette première expérience que nous vous détaillerons tout dans un article dédié. Vous n’aurez donc ici aucun détail, aucun spoil, nada quant à cette super découverte officielle de la discipline !
Natation 🦩: 2 087 m
Une séance de nage complète vendredi matin : sans artifice aucun car il me faut me réhabituer à nager sans matériel. Et puis … j’avais hésité à faire un jour off pour être en forme le lendemain soir pour l’Urban Trail, il ne fallait donc pas que je me crame avec une séance palmée !
Natation 🦒 : 1870 m
Sachant qu’il y a une course le cumul, j’ai donc fait 2 séances dans ma semaine (course comprise), je pose 3 je retiens 2. Vous comprendrez pourquoi la nage du triathlon ne s’est pas vraiment bien passée.
Vélo 🦩: 99,69 km
4 séances :
Une Télématinade : entendez par-là, une matinale devant Télématin (oui, oui, toujours, bien que je ne sois pas sexagénaire).
Notre première vraie sortie Gravel sans aléa (pas de route inexistante, pas de crevaison, …). Je vous le dis : sortir du travail et aller faire du vélo, au couché du soleil, … c’est un plaisir sans nom (enfin, si Plaisir !)
Un petit tour de Gravel pour aller à Décathlon samedi matin : je voulais me préserver au maximum pour la course du soir … Mais je dois avouer que parcourir les chemins de Gravel c’est quand même vachement plus physique que de pédaler sur le bitume ! Nous dirons donc que c’était une sortie pour activer les mollets et que la sieste de l’après-midi fut bonne !
Enfin, pour clore cette semaine de deux roues, la partie vélo du triathlon de l’Etang du Puits !
Vélo 🦒 : 160.81 km
Après avoir enfin réparé mon pneu crevé avec une belle mèche, nous avons pu faire 2 sorties Gravel light d’une grosse vingtaine de kilomètres.
Une seconde sortie Gravel, avec pour excuse, d’aller acheter un bonnet de bain chez D4 (oui, on est devenus intimes avec tout nos achats). Enfin, la course de tri.
Une sortie scolaire fort sympathique, ou pour faire plaisir à 🦄 : je lui avais promis d’accompagner la classe (mes horaires et les jours de congés précieux ne me permettent pas toujours de pouvoir le faire). Une promesse est une promesse : passage d’agrément, 1 jour de CP (le premier des vacances estivales) et me voilà parti avec une meute de gamins tous plus surexcités les uns que les autres. Objectif : rejoindre Mehun-sur-Yèvre à 15 km de là et revenir. Départ 9h00, retour 16h45, un pique-nique à Mehun et une journée de kif avec ma gamine.
Le reste c’est du commutage avec le cargo.
Course à pied 🦩: 45,96 km
Deux after-works, la partie course à pied du Triathlon ET …. L’Urban Trail de Bourges !!!
Je me dois de vous en dire un peu plus sur cette course hors du commun.
2 juillet 2022 : jour de course donc ! Au petit-déjeuner, ma Girafe me demande : « Tu comptes faire quoi ce soir ? » Bien évidement il était question de courir ! La vraie interrogation était plutôt « comment » je souhaitais la courir : en mode cool, en mode un peu challengeant ou alors carrément en mode perf ? La performance et la recherche de Chrono ne font clairement pas partie de mon état d’esprit. Option 3 éliminée d’office ! Cependant, une chose était sûre : je voulais faire « un truc bien ». Essayer de sortir de ma zone de confort pour faire un temps qui me paraîtrait « assez cool ». Je voulais donc envoyer un peu, sans pour autant me mettre dans le rouge car la course avait lieu la veille de notre premier triathlon. Bref, comme toujours, ce sera de l’impro une fois sur place mais, avec l’idée d’essayer de mettre un peu d’allure !
15h00 : je me sens mal. J’ai un stress du futur bien présent ! Je dois composer avec le stress de l’envie de faire un truc bien sur l’Urban trail ET le stress de la découverte du triathlon du lendemain. Autant vous dire que j’ai l’estomac bien noué, le bidon bavard, bref : même pas envie de la Sainte-Glace-Jeff-de-Bruges-du-samedi pour le goûter. Plus l’heure approche et plus je stresse !
19h00 : le départ est à 19h50, il faut que je commence à me préparer. Pour éviter d’avoir faim en course, je mange une peu plus d’une Cliff (notre fournisseur officiel de réconfort gustativo-sportif), deux carrés de choco (il faut bien ça pour booster les neurotransmetteurs à Gaba !) et bois un peu de jus multifruits.
Ayant vraiment envie de faire les choses bien, je prévois même le temps de m’échauffer ! Oui, je dois être vraiment mal car le mot échauffement est toujours absent avant les départs ! Ma Girafe m’accompagne pour les 15 minutes de footing de mise en route. Alors que nous approchons du jardin de l’Archevêché, je me rends compte pour la 2855ème fois de plus que j’ai l’air d’une touriste.
Clubs, athlètes vêtus de leurs tenues hyper pro et aérodynamiques sont en train de s’échauffer en suivant tout un protocole d’élongations musculaires bien échafaudé. Certains font de telles flexions que je me demande pourquoi ils ne sont pas sur le Stade de France, ElasticMan ou même contorsionnistes ! Bref, j’arrive dans mon short Décathlon, taille 14 ans et ma brassière. Mon ravito ? Une pâte de fruit glissée dans la brassière pardi ! Une allure touriste c’est rudement élaboré : pas besoin de m’équiper avec une ceinture porte gels/bidon, etc.
Ma 🦒 repart : il va aller se poster au Val d’Auron pour m’y apercevoir au 6ème kilomètre. Je me place dans le SAS de départ … Bon, eh bien … moi qui ne voulais pas partir derrière pour ne pas me retrouver dans les « bouchons », je suis servie : je suis juste derrière le ruban de départ ! De quoi ajouter un peu de pression ! Bon bon bon, il est l’heure.
GOOOOO ! Ca y est, nous sommes partis ! Les encouragements et les cris fusent autour de nous pour ces premiers mètres. Je m’élance et suis le groupe. J’ai l’impression, de part mon souffle surtout, que nous allons vite … Peut-être trop vite même. Je regarde ma montre: en effet, je viens de faire le premier kilomètre à @4’15/km (Commentaire de 🦒: 4.15 du kilo, rien à voir avec le poids, ça représente un poil plus que 14 km/h)
Bon, Juju, soit prudente, tu ne tiendras pas cette allure bien longtemps alors, calme le jeu avant qu’il ne soit trop tard et que tu sois plus cramée qu’une frite au Monoï en plein Soleil !
Deux kilomètres, je conserve l’allure. 3 kilomètres, pareil. Nous arrivons à la première difficulté : un champ à traverser … et un champ bien escarpé ! C’est là que mon « expérience de bébé traileuse » me sert : je ne cherche pas à accélérer ou à trop maintenir mon allure : rien ne sert de forcer, il faut en garder sous le pied (et sous les baskets surtout !). Si ça monte, ça redescendra bien à un moment et c’est là qu’il faudra lâcher les gaz. Kilomètre 6 : Je fatigue : oui déjà ! Mais il fait chaud, et je vais vite (enfin, à mon niveau et de mon point de vue). Nous arrivons au lac. Ma 🦒 est là et me dit que la 4 -ème fille n’est pas loin devant moi et que je peux la doubler … Oui, enfin ça, c’est lui qui le dit parce que je suis bien fatiguée moi ! Mais je la vois qui se rapproche … Mais enfin, non ! Ce n’est pas elle qui se rapproche mais, moi qui gagne du terrain ! J’accélère. Une montée : je la double ! Purée, il faut maintenant que je mette de la distance entre nous pour qu’elle ne me rattrape pas.
Des escaliers de stade, une montée, la trouée verte en plein soleil … Kilomètres 8 : j’ai mal aux quadris, j’ai soif et plus de jus …
Il reste encore 12 kilomètres …. Good Lord ! C’est là que le mental joue. Je veux ce top 5. 12 kilomètres c’est « seulement » encore deux kilomètres pour atteindre 10 kilomètres. Ensuite, le compte à rebours pourra commencer ! Plus que 6 kilomètres, plus que 5 kilomètres. Ma 🦒 m’attend au Prado ! Ca booste ! Il fait quelques mètres à mes côtés et me dit que la troisième est à 200 mètres et qu’elle a l’air morte ! Bon, je vais faire ce que je peux, mais moi aussi je suis morte ! Oh purée, je la vois, oui, je me rapproche ! Bon sang, on passe devant la maison et ça me donne des ailes.🦒m’annonce à juste 10 secondes d’elle. JE LACHE TOUT !!! Je la double ! Purée, j’ai envie de pleurer. Vraiment ! Mais ce n’est pas maintenant qu’il faut que je lâche ! Il faut que je donne tout ce qu’il reste : j’ai mal partout, il n’y a plus que des rues pavées mais, je veux cette troisième place !!! 500m, j’accélère. Nous entrons dans le parc ! Allez, allez …. L’arche est là, j’ai des encouragements de partout ! J’accélère. Je n’ai pas le temps de réagir : j’ai une rose dans les mains ! Je suis troisième ! C’est la première fois de ma vie que je suis sur un podium ! J’ai envie de pleurer.
Bon, s’arrêter d’un coup n’était pas une bonne idée. J’aurais aimé continué à échanger avec Jean-Pierre sur sa belle course d’anniversaire, mais je commençais à voir tout blanc et à me sentir rapetisser … Je me suis donc posée parterre pour reprendre mes esprits … Monter sur le podium, c’est beau … tomber dans les pommes devant tout le monde et écraser le bouquet de fleurs, c’est tout de suite moins classe !
Dans ma tête, j’ai du mal à réaliser, mais … c’est un vrai feu d’artifices !
En 2018, le parcours du 9 kilomètre de l’Urban Trail, était ma toute première course. Retenter l’aventure 4 ans plus tard sur le 20 kilomètres et faire un podium c’est symbolique, c’est émouvant, je suis touchée. C’est le symbole de la passion. Car oui, la course à pied est une passion. C’est aussi le symbole de l’effort qui paie. J’aime m’entraîner, me lever tôt pour avoir le temps d’aller courir mais, ce n’est pas toujours facile (la flemme, le temps, etc) mais au quotidien, et parfois même sur plusieurs semaines, on a l’impression de stagner, de régresser parfois ! Une belle course comme ça montre que chaque petit effort est quand même récompensé dans ces super courses et moments de joie !
Le symbole de la confiance ? Avec mon allure de touriste (et je me sentirai toujours touriste !), j’arrive à faire des choses pas mal quand même. Ok, c’est au niveau d’une course de la ville, mais c’est chouette et super, méga, ultra motivant ! J’ai envie de m’inscrire à tout plein de courses, trails, ultras, triathlons ! D’ailleurs, … Je nous ai mis sur la liste d’attente de l’Infinity Trail de Normandie qui aura lieu en mai 2023 : Positions 19 et 20 … Croisons les doigts ! (Il restait de la place dimanche … J’aurais du dégainer la CB à ce moment et ne pas attendre mardi …).
Enfin, et c’est le plus important, le symbole du plaisir. J’ai du tout donné, j’ai crû craquer à certains moments … Mais j’ai pleinement kiffé !!! 😀
LA FATIGANCE POST COURSE
Course à pied 🦒: 31.53 km
2 vraies séances.
Une avec le toutou etavec du freestyle dedans : 2 kilomètres @5’20/km
Une autre sortie avec mon 🦩et cette fois avec 3 kilomètres freestyle où je me suis sorti les doigts.
Une dernière sortie pour suivre mon 🦩sur son Urban Trail, et cette fois aussi je me suis sorti les doigts. Elle court tellement vite et j’avais tellement peur de la louper sur les points de passage que j’avais prévus, que je me suis retrouvé à courir à des allures folles pour moi : 3 kilomètres sous les @5’00/km, c’est du jamais vu, et j’avoue avoir aimé repousser mes limites. Je me contente toujours de ma petite zone de confort que je quitte difficilement. Voir mon 🦩se donner tellement dans ses courses et dans ses entrainements, que ça m’a boosté de ouf. Je sais que je ne pourrai jamais la suivre sur ce genre d’épreuve et à ce rythme, mais tout donner pour ne rien regretter, putain que c’est beau.
Et pour finir la semaine de course à pied, la partie course à pied du triathlon, où j’appliquerais ces enseignements.
Marche 🦩+ 🦒 : 57,57 + 20.23 km
Les balades de Soso ! La rubrique qui est là juste pour rajouter du volume à nos entrainements.
🐶 : « J’aime bien aller à la fontaine. Maintenant, j’adorer nager du coup … Quand ils me disent de boire un peu, je plonge toute entière dans la fontaine : hydratation et rafraîchissement intégral garantis ! »
Je leur fait plaisir en étant de plus en plus sage quand nous partons courir el long du canal, et j’avoue développer le goût de me vautrer dans le canap’ !
Boire Dormir : la BELLE vie !
Côté Miam
Pizza et découverte de cette magnifique invention qu’est le beurre de noix de cajou ! Le pot n’a pas fait long feu !
Clap de fin sur une riche semaine ! Bisous, bisous !