Parce que Lire rime avec Courir 📖

Parce que Lire rime avec Courir 📖

28 novembre 2022 Non Par Flamingo

Saviez-vous que les Dinos aiment beaucoup lire ? Ils ne sont pas rats de bibliothèque mais, grignotent les pages de différents genres littéraires.

Oui, nous en sommes conscients, il ne faudrait pas chambouler trop vite le thème principal des articles. Évitons le cataclysme ! 

Voici quelques œuvres que nous recommandons à toute âme en quête de lecture sportivomotivée !

Attention, article avec peu de photos, il s’agit ici de parler de lecture, pas de roman photos 😉

Born to Run

Un livre passionnant !

Pour ma part, j’ai eu un peu de mal à accrocher. Ça, c’était au début. Je craignais que cette histoire de Caballero Blanco soit un tantinet trop mystique pour moi. 

Et puis, finalement, je me suis laissée attraper dans la boucle du lasso ! Les personnages principaux sont attachants. N’oublions pas que ce livre relate une histoire vraie. Une histoire passionnante.

Le récit s’accompagne d’explications scientifiques.
Par exemple, saviez-vous que l’homme est le seul animal à pouvoir courir de longues distances car il a la chance de pouvoir transpirer ? Que nous avons un nerf bien particulier dans la nuque qui nous permet de courir sans perdre notre tête (c’est peut-être à cause de ce nerf que Nick Quasi Sans Tête n’est pas complètement sans tête !) ? Que l’homme des cavernes a disparu car il mangeait trop de viande ? Connaissez-vous l’histoire du Drop et de Nike ? Un livre plein de true facts passionnants pour quiconque s’intéresse à la course à pied . Le tout, mêlé au brin de magie apporté par notre chevalier blanc spirituel et son mode de pensée apaisant. 

Les Finisseurs

L’auteur parle bien de finisseurs. Nous sommes des milliers chaque à année, à franchir des lignes d’arrivée. Nous sommes ensuite heureux de revêtir notre beau t-shirt ou de croquer notre brillante médaille : nous sommes des Finishers !

 

Cependant, alors que nous courrons sur des parcours bien jalonnés, cartographiés, encadrés, avec ravitos et soignes -bobos, de courageux aventuriers se lancent sur le marathon Barkley. 

Une course diabolique. Le simple fait d’y postuler est une expérience inédite : il faut envoyer une lettre de motivation bien sentie au créateur de la course, un jour bien précis de l’année : les candidats doivent bien entendu deviner quand ! 

La lettre reçue pour vous dire que votre candidature a été retenue est une lettre de condoléances … Vous commencer à cerner le truc ? 

La course n’a rien de commun. Les participants, une douzaine tout au plus, reçoivent le plan de la course, la veille du départ. Le tracé change tous les ans. Ils doivent courir quatre fois une unique et chaotique boucle. À chaque tour, ils doivent valider leur passage à des points précis en arrachant la page (numéro de page correspond à leur numéro de dossard) d’un livre (scrupuleusement caché) qu’ils auront retrouvé selon les indications bien évidement NON fournies sur le plan ! Les conditions de courses sont souvent affreuses : dénivelé, passages dans les sous-terrains d’une prison, traversées de denses bouchures, de rivières, nuit, froid, gel, etc. 

Doigts gelés, ampoules hors normes, faim, hallucinations, engelures, maux divers : seules les photos poignantes de ce magnifique ouvrage illustré peuvent permettre de comprendre la souffrance, la force, la détermination de ces guerriers de la basket. 

Le titre honorifique de finisseurs prend tout son sens et mérite tout titre de noblesse : noblesse d’âme, de surpassement et de compréhension de soi. Finir la Barkley est une aventure humaine où chacun doit faire face à ses faiblesses, ses craintes : sans doute la plus dure des aventures. 

Les Ultraterrestres

Le nom est évocateur. Un roman relatant des faits réels et notamment, comment le protagoniste, habitué des courtes distances, des pistes et accro de la compétition, se retrouve un jour embrigadé dans le monde du trail et de l’ultra distance.

Si cela lui est contre nature, son envie de toujours être le meilleur et de performer va le pousser à chercher des réponses pour être toujours plus efficace en terme de course. Comment faire pour gagner des ultras ? Gagner. Toujours Gagner.

Mais au final, est-ce vraiment cela qui compte ? 

La Grande Course de Flanagan

Il s’agit là d’un pur coup de cÅ“ur. Le genre de livre que l’on engloutit sans même s’en rendre compte. Un peu comme le paquet de Doritos au 🧀. Les pages défilent aussi vite qu’Usain Bolt sur une piste. 

Le souffle coupé à la dernière plage. J’ai pleuré. Bref, n’en dévoilons point trop : c’est un livre à lire impérativement. L’histoire trépidante de cette transhumance sportive est poignante.

Singulières sont les histoires personnelles de ses courageux participants qui se sont lancés dans cette folle traversée des États-Unis en courant !

La Longue Course de Hsien Yú

Il y a des tours de lac normaux (entendez par-là : une sortie course à pied autour du Lac d’Auron). Et puis, il y a les tours du lac où l’on rencontre Jean-Pierre Prin. Où l’on échange sur ses passions : course à pied, sport, lecture et même … écriture. Alors, vous guettez la sortie de son livre. Quel plaisir ! Je ne vous détaillerez pas ici le roman dont il est question car personne ne saurait le faire mieux que Jean-Pierre !

Les Hallucinés

Les cas d’hallucinations lors des ultras sont bien plus nombreux que les témoignages sur les apparitions du Loch Ness ou du Yéti. Ce n’est pas Closer, mais j’aime bien ce genre de petits passages croustillants des aventures sportives. Je pense que ces moments hilarants sont les reflets de ce que notre âme traverse dans ces instants de dépassement. C’est beau. Touchant. Flippant. Bref, je n’ai pas pu résisté à l’appel de ce livre qui, je le pensais, allait regrouper et analyser ces petits moments de délires. Eh bien … il s’agit là d’une déception. Tout le livre est centré sur les alpinistes. En effet, avec l’altitude et les conditions météo extrêmes, ce sont les sportifs les plus touchés par les hallucinations. Cependant, l’alpinisme n’est pas un sport auquel je m’identifie et je n’ai donc pas réussi à dépasser la moitié du bouquin. Peut-être en reprendrais-je sa lecture un jour (mais il est officiellement en vente sur Vinted depuis hier « Vous ne l’utilisez-pas, vendez-le Â»).

Eat & Run

Alors là, je vous le dis franco, Scott Jurek m’a transcendée. Pour être honnête, j’ai commandé ce livre par « défaut » en achetant Les Hallucinés. Courir est une passion, j’adore manger, en dépit de ma gourmandise, j’aime les choses saines : je me suis dit que je pourrais y récolter quelques informations de qualité. SUIVEZ VOTRE intuition ! Dire que j’ai failli passer à côté de cette pépite est effrayant. Le récit de Scott est prenant et passionnant. Il est admirablement proche de la nature, a su rester Humble (et Homme) et n’a pas perdu de vue ses valeurs. Les valeurs, sont bien évidement pleinement subjectives. Cependant, je partage bon nombre de celles auxquelles il est fidèle et trouve remarquable qu’il puisse s’y tenir avec toute la pression que son niveau d’élite lui impose. Il y a des jours noirs où j’ai l’impression que la Bienveillance a disparu de la surface de la Terre comme le Dodo, le Leporillus Apicalis, ou la chauve-souris à longues oreilles de Lord Howe. La compétition incessante, à la manière de l’industrialisation a ruiné bien des écosystèmes. Parfois on se sent seul. Puis, on lit Eat & Run et on reprend espoir. Une part d’humanité réside encore dans l’âme de belles personnes.

Kiki, c’est pas la taille qui compte

Nous en savons plus sur le Kiki !

Ne vous y méprenez pas, il ne s’agit pas là d’un gros titre de presse à scandale mais, de la nouvelle lecture sportive sur Monsieur Kilian Jornet. Après sa victoire de géant sur l’UTMB, impossible de ne pas ouvrir ce livre ! Mon avis est partagé sur cette lecture. Il m’a permis de découvrir qui est réellement Kilian car je n’avais jamais pris le temps d’aller glaner des infos sur son parcours et ses ambitions. Cependant, je trouve que les pages relatant, kilomètre par kilomètre, les courses majeures de Kilian, sont trop présentes et pour le coup … ennuyantes. On ne peut pas vivre une course à travers « quelqu’un Â», moins encore à travers des mots et encore moins quand il s’agit de courses que l’on ne connaît pas, dans des pays jamais visités.

Auriez-vous des titres à recommander à notre équipe de mini-Bras ? Des coups de cÅ“ur ? Des ouvrages plus scientifiques ? Des récits qui vont ont éclairé spirituellement (nous ne sommes pas consommateurs de sauge mais, avons adoré les écrit d’Ekhart Tolle !) ? 

N’hésitez-pas à nous en parler, nous ne demandons qu’à lire et rêver ! 🙂