LES SAINTES GROLLES 👟

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Une question qu’on se pose tous, souvent, trop souvent. Quand changer de chaussures ? Le nouveau modèle de nos chaussures fétiches vient de sortir et d’un coup, les vieilles paraissent usées, bonnes à changer. C’est le premier facteur pour changer de chaussures, et c’est sans contexte le meilleur. L’envie de se faire plaisir dans une nouvelle paire est là, le banquier est ok, alors pas de question à se poser.

Après, on rationnalise un peu cette envie d’achat compulsif qui nous habite tous, et cette envie irrépressible de courir plus vite dans une paire neuve, car c’est bien connu : les nouvelles paires courent plus vite que les anciennes. Alors, quand dois-je les changer ? J’aurais tendance à dire … Ça dépend. Usure de la semelle, de la tige (aussi appelée mesh), de la semelle intermédiaire, Etc. De plus, nous ne sommes pas tous égaux devant l’usure selon notre morphologie, notre foulée et l’utilisation que nous faisons de nos chaussures et c’est souvent le mesh qui va lâcher avant le reste.

Là, on court alors avec un trou dans la godasse qui laisse apparaitre la chaussette, elle aussi trouée, et laissant le gros orteil apparent et on devient en un temps record le Forrest Gump du running.

Le Mesh : cette partie en « tissu » qui recouvre le pied est fragile et l’est de plus en plus pour favoriser la bonne aération du pied (et nous faire changer de chaussures plus souvent, … bonjour l’obsolescence programmée). Le mesh, est soumis à autant de contraintes que la semelle, même s’il n’entre pas directement en contact avec le sol. Frottements (extérieur et intérieur), pliures à chaque foulée, intempéries etc …

La semelle : là, c’est pas très compliqué, comme pour des pneus de voiture, quand on ne voit plus le rainurage ou que la semelle intermédiaire apparait, il est peut être le moment de se laisser séduire par le chant des sirènes du consumérisme.

La semelle intermédiaire : là par contre, c’est plus compliqué. L’élément qui travail le plus et dont l’usure se voit le moins. Elle subit tous les impacts, toutes les torsions du pieds à chaque foulée. Elle se tasse, devient moins efficiente, protège moins. Et c’est encore pire quand on est un coureur « lourd », car elle se trouve alors entre le marteau et l’enclume. On pourra reconnaitre des signes d’usures par les stries qui se forment sur la semelle, et qui indique un tassement de la mousse. Mais, pas d’affolement, pas d’obligation de changement à l’apparition de la première rainure (sauf si le nouveau modèle vient de sortir, car alors là, foncez vite acheter les saintes nouvelles grolles !).

Dans chaque marque, il y a les chaussures « racer » qui s’usent plus vite, les chaussures des « coureurs du dimanche », plus solides, plus confortables. C’est un facteur à prendre en compte quand on achète ses chaussures. Se faire plaisir avec une paire de « racing shoes » c’est bon pour le moral, même si on ne court pas vite et pas beaucoup, mais dans tous les cas elles s’abimeront plus vite.

Ma méthode, scientifiquement approuvée par moi même, est de commencer à regarder les sites marchands une fois ma paire atteignant les 700km. En fait, c’est complètement faux, je regarde sans cesse les nouveautés de mes marques préférées et des autres, parce que je suis complètement dans le premier cas de l’acheteur compulsif. Mais quand je me raisonne, j’attends les 700km, pour commander une nouvelle paire. Ce qui fait dans ma pratique du running, deux paires à l’année, plus celles en achat compulsif (c’est pas de ma faute si altra sort des modèles « exclusive » en édition limitée aussi !)

Le mot du 🦩 : je me rappellerai toujours ton commentaire sur une publication Strava sur laquelle je montrais mes nouvelles Pegasus 36 … « Tu ne les avais pas encore de cette couleur » 😁

Mon budget baskets annuel est en moyenne de 3 paires de Pegasus. En ce qui me concerne, j’ai vraiment commencé la course à pied avec les Pegasus 36 air zoom. Depuis plus de deux ans, il m’est difficile de passer à autre chose. J’ai testé les Pegasus 37 en début de saison … elles se sont vite retrouvées sur Vinted ! C’est peu être «mental » mais j’avais l’impression qu’elles étaient énormément plus raides. Que j’étais moins à l’aise. Peut être n’étais-je pas prête mentalement.
Le week end dernier, je suis allée traîner à Intersport. Palpitations, mains moites, clignotements incontrôlés des paupières : quand j’ai vu les nouvelles Pegasus 37, je me suis dit qu’il fallait peut être leur laisser une nouvelle chance ! 🙃

En tout cas, l’achat de nouvelles baskets est aussi plaisant que les sorties running en elles-mêmes.

Et puis, Cendrillon nous l’a tous prouvé, une paire de chaussures ça peut changer la vie !