OBSESSION TRIATHLON đŸŠâ€â™€ïžđŸšŽâ€â™‚ïžđŸƒâ€â™‚ïž

15 octobre 2020 Non Par Girafe

Pourquoi cette envie de triathlon alors que nous n’avons jamais participĂ© Ă  la moindre Ă©preuve pour le moment ? Certains essaient (peu importe la discipline) et accrochent ou non. Nous, c’est cette mixitĂ© d’épreuves qui nous fait d’ores et dĂ©jĂ  kiffer cette discipline. Nous n’avons pas juste envie de tester, on a envie de s’y investir.

Note de 🩒: je m’ennuie vite, et mĂȘme si j’ai encore beaucoup Ă  apprendre en course Ă  pied, il faut avouer que ne faire que ça, peut devenir lassant et parfois peu motivant. Depuis que j’ai rajoutĂ© le vĂ©lo Ă  mon activitĂ©, y rajouter la natation et devenir triathlĂšte est devenu une Ă©vidence.

Note du đŸŠ© : j’ai toujours adorĂ© nager. J’ai fait plusieurs annĂ©es de natation en primaire et collĂšge. Rien de fou, seulement des longueurs avec un groupe et un maĂźtre nageur que l’on essayait d’arnaquer sur le nombre de longueurs parcourues, dans un bassin de 25 m et avec des jeux Ă©toiles/palmier/tortue/ cerceaux en fin de sĂ©ance … vous voyez le truc ? Pourtant, j’ai toujours eu cet attachement Ă  aller faire quelques longueurs. J’ai repris Ă  la FAC et essayĂ© de m’astreindre Ă  une sĂ©ance d’1km le jeudi (ça me paraissait dĂ©jĂ  bien beau Ă  l’époque !) en plus de la sĂ©ance d’aquagym du lundi (attention : ce n’était absolument pas un truc de mamie đŸ‘”đŸ» !!!). Enfin, tout cela pour en venir au fait que je suis d’autant plus contente de me mettre au triathlon car cela me donne un rythme, une raison d’aller Ă  la piscine vraiment souvent !

À cela, un autre facteur motivant important : le temps de la course, mĂȘme si Ă  haut niveau un triathlon de type Olympique (1500m de nage, 40km de vĂ©lo et un semi marathon) se fait en moins de 2 heures, Ă  notre niveau, c’est minimum 3 Ă  4 heures d’effort . Et c’est cette durĂ©e d’effort que nous cherchons. On en veut pour notre argent 💰😅. C’est un peu comme payer pour aller courir autour de notre bon vieux lac. Je ne remets pas en cause cette course du tour du lac (d’ailleurs allez vous y inscrire), mais je n’ai pas besoin, ni envie, de payer pour aller faire un effort de 1h00 lĂ  oĂč je cours Ă  80% de mon temps.

Avec un temps d’effort similaire, nous retrouvons aussi le marathon (route ou trail) que nous affectionnons aussi (un peu moins par temps maussade) , mais le triathlon Ă  ce petit truc en plus qu’il faille enchainer 3 disciplines.

Note du đŸŠ© : je n’ai toujours pas retrouvĂ© l’usage de la partie supĂ©rieur de mon majeur gauche depuis le Maratrail des Passerelles Monteynard !)

Mais cela nĂ©cessite un minimum d’investissement, en temps et en budget (un article sera publiĂ© prochainement, ça va parler gros sous) .

Du temp, il en faut pour ĂȘtre un minimum serein sur les 3 disciplines. Il y aura toujours une discipline de prĂ©dilection et une qu’on redoute, le mieux est alors de s’y prĂ©parer comme il se doit pour gagner en confiance.

Et la meilleur prĂ©paration, sans grande surprise, …. c’est …. tadaaaa : l’entrainement ! Avec ce que nous voyons des diffĂ©rents plans que nous ne suivons pas (faites ce que je dis, mais pas ce que je fais) c’est qu’il faut prĂ©voir un minimum de 2 sĂ©ances par sport. Soit 6 entrainements dans la semaine. Sachant qu’une semaine comporte 7 jours, nous vous invitons Ă  abandonner toute activitĂ© annexe et de trouver une famille comprĂ©hensive. Si ce n’est pas le cas, le cĂ©libat et une bonne façon d’envisager votre nouvelle vie de triathlĂšte !

Note du đŸŠ© : Ce point a l’air anodin mais est tellement important. Avoir un but, une passion, c’est beau, motivant, magique. Cependant, cette passion, ce challenge personnel, qui peuvent vite devenir chronophages (plus encore selon le niveau visĂ©), ne sont pas forcĂ©ment partagĂ©s. Il devient alors difficile de faire comprendre Ă  sa moitiĂ© qu’ aprĂšs le travail ce n’est pas le canapĂ© qui attend, mais la salle de sport, le vĂ©lo, les baskets. Qu’on rentrera tard ce soir, qu’on ne pourra pas aider comme on le souhaiterait, qu’on ne reviendra pas au comble de sa sexitude mais en survĂȘtements et sĂ»rement tout mouillĂ© et puant ! Ce temps consacrĂ© Ă  l’entraĂźnement c’est du temps que l’on ne passe pas avec sa moitiĂ©. Sauf, si cette passion est commune !

đŸŠ’đŸŠ©

Tout devient alors plus facile : en plus de l’emploi du temps partagĂ©, il est plus facile d’en parler (aller parler de fractionnĂ©, d’assimilation, de VMA, de SWOLF ou autres termes incongrus Ă  quelqu’un qui ne partage pas votre amour de la natation ou de la course Ă  pied … Vous devriez vite les voir s’endormir comme si vous aviez les mĂȘmes dons que le prof de philo le lundi aprĂšs midi aprĂšs le plat de pĂątes ! Et c’est dangereux : nous le savons, les zombies attaquent !), d’échanger, de s’encourager, de se motiver et se soutenir !

6 entraĂźnements hebdomadaires, nous pensons que c’est le minimum acceptable pour se prĂ©senter sur un tri M et aller au bout, en se faisant plaisir, sans subir la course.

Nous serions curieux d’avoir vos retours, pour ceux qui nous lisent, et qui participent rĂ©guliĂšrement Ă  ce type d’Ă©preuve. Oui, mĂȘme vous les Ă©lites qui visez un podium. Nous avons besoin de vos conseils ! 😀