OBSESSION TRIATHLON đââïžđŽââïžđââïž
Pourquoi cette envie de triathlon alors que nous n’avons jamais participĂ© Ă la moindre Ă©preuve pour le moment ? Certains essaient (peu importe la discipline) et accrochent ou non. Nous, c’est cette mixitĂ© dâĂ©preuves qui nous fait d’ores et dĂ©jĂ kiffer cette discipline. Nous n’avons pas juste envie de tester, on a envie de s’y investir.
Note de đŠ: je m’ennuie vite, et mĂȘme si j’ai encore beaucoup Ă apprendre en course Ă pied, il faut avouer que ne faire que ça, peut devenir lassant et parfois peu motivant. Depuis que j’ai rajoutĂ© le vĂ©lo Ă mon activitĂ©, y rajouter la natation et devenir triathlĂšte est devenu une Ă©vidence.
Note du đŠ© : jâai toujours adorĂ© nager. Jâai fait plusieurs annĂ©es de natation en primaire et collĂšge. Rien de fou, seulement des longueurs avec un groupe et un maĂźtre nageur que lâon essayait dâarnaquer sur le nombre de longueurs parcourues, dans un bassin de 25 m et avec des jeux Ă©toiles/palmier/tortue/ cerceaux en fin de sĂ©ance … vous voyez le truc ? Pourtant, jâai toujours eu cet attachement Ă aller faire quelques longueurs. Jâai repris Ă la FAC et essayĂ© de mâastreindre Ă une sĂ©ance dâ1km le jeudi (ça me paraissait dĂ©jĂ bien beau Ă lâĂ©poque !) en plus de la sĂ©ance dâaquagym du lundi (attention : ce nâĂ©tait absolument pas un truc de mamie đ”đ» !!!). Enfin, tout cela pour en venir au fait que je suis dâautant plus contente de me mettre au triathlon car cela me donne un rythme, une raison dâaller Ă la piscine vraiment souvent !
Ă cela, un autre facteur motivant important : le temps de la course, mĂȘme si Ă haut niveau un triathlon de type Olympique (1500m de nage, 40km de vĂ©lo et un semi marathon) se fait en moins de 2 heures, Ă notre niveau, c’est minimum 3 Ă 4 heures d’effort . Et c’est cette durĂ©e d’effort que nous cherchons. On en veut pour notre argent đ°đ . C’est un peu comme payer pour aller courir autour de notre bon vieux lac. Je ne remets pas en cause cette course du tour du lac (d’ailleurs allez vous y inscrire), mais je n’ai pas besoin, ni envie, de payer pour aller faire un effort de 1h00 lĂ oĂč je cours Ă 80% de mon temps.
Avec un temps d’effort similaire, nous retrouvons aussi le marathon (route ou trail) que nous affectionnons aussi (un peu moins par temps maussade) , mais le triathlon Ă ce petit truc en plus qu’il faille enchainer 3 disciplines.
Note du đŠ© : je nâai toujours pas retrouvĂ© lâusage de la partie supĂ©rieur de mon majeur gauche depuis le Maratrail des Passerelles Monteynard !)
Mais cela nĂ©cessite un minimum d’investissement, en temps et en budget (un article sera publiĂ© prochainement, ça va parler gros sous) .
Du temp, il en faut pour ĂȘtre un minimum serein sur les 3 disciplines. Il y aura toujours une discipline de prĂ©dilection et une qu’on redoute, le mieux est alors de s’y prĂ©parer comme il se doit pour gagner en confiance.
Et la meilleur prĂ©paration, sans grande surprise, …. câest …. tadaaaa : l’entrainement ! Avec ce que nous voyons des diffĂ©rents plans que nous ne suivons pas (faites ce que je dis, mais pas ce que je fais) c’est qu’il faut prĂ©voir un minimum de 2 sĂ©ances par sport. Soit 6 entrainements dans la semaine. Sachant qu’une semaine comporte 7 jours, nous vous invitons Ă abandonner toute activitĂ© annexe et de trouver une famille comprĂ©hensive. Si ce n’est pas le cas, le cĂ©libat et une bonne façon d’envisager votre nouvelle vie de triathlĂšte !
Note du đŠ© : Ce point a lâair anodin mais est tellement important. Avoir un but, une passion, câest beau, motivant, magique. Cependant, cette passion, ce challenge personnel, qui peuvent vite devenir chronophages (plus encore selon le niveau visĂ©), ne sont pas forcĂ©ment partagĂ©s. Il devient alors difficile de faire comprendre Ă sa moitiĂ© quâ aprĂšs le travail ce nâest pas le canapĂ© qui attend, mais la salle de sport, le vĂ©lo, les baskets. Quâon rentrera tard ce soir, quâon ne pourra pas aider comme on le souhaiterait, quâon ne reviendra pas au comble de sa sexitude mais en survĂȘtements et sĂ»rement tout mouillĂ© et puant ! Ce temps consacrĂ© Ă lâentraĂźnement câest du temps que lâon ne passe pas avec sa moitiĂ©. Sauf, si cette passion est commune !
đŠđŠ©
Tout devient alors plus facile : en plus de lâemploi du temps partagĂ©, il est plus facile dâen parler (aller parler de fractionnĂ©, dâassimilation, de VMA, de SWOLF ou autres termes incongrus Ă quelquâun qui ne partage pas votre amour de la natation ou de la course Ă pied … Vous devriez vite les voir sâendormir comme si vous aviez les mĂȘmes dons que le prof de philo le lundi aprĂšs midi aprĂšs le plat de pĂątes ! Et câest dangereux : nous le savons, les zombies attaquent !), dâĂ©changer, de sâencourager, de se motiver et se soutenir !
6 entraĂźnements hebdomadaires, nous pensons que c’est le minimum acceptable pour se prĂ©senter sur un tri M et aller au bout, en se faisant plaisir, sans subir la course.
Nous serions curieux d’avoir vos retours, pour ceux qui nous lisent, et qui participent rĂ©guliĂšrement Ă ce type d’Ă©preuve. Oui, mĂȘme vous les Ă©lites qui visez un podium. Nous avons besoin de vos conseils ! đ