LE « BIG » BANG DES DINOS 🦖 🦠

1 décembre 2020 Non Par Flamingo

Ces dernières semaines ont été plutôt intenses en visionnage de The Big Bang Theory 💥 ! S’il nous faut habituellement une semaine pour regarder un quart d’épisode, nous avons, en quatre semaines top chrono, non seulement eu le temps de commencer et terminer Le jeu de la Dame mais également d’atteindre le 2 -ème épisode de la Saison 4 de The Big Bang Theory ! Croyez-nous, à notre niveau c’est digne d’une entrée dans le Guinness des records 2020 (pourtant avec cette drôle d’année, il devrait être déjà bien rempli !).

Mais, nous direz-vous, que cela a-t-il bien à voir avec notre petit planning de préparation à l’IR70.3 de Vichy ?! Rien, nothing, nada !

Depuis août la motivation était là. Vraiment. Cependant, deux événements sont venus chambouler notre quotidien et ont impacté notre possibilité de mener à bien notre petit programme. Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, nous vous prions de bien vouloir accueillir : Dame Fracture des Sacrés 🦴 et l’Abominable homme Covid 🦠 !

Ces deux énergumènes ne nous ont pas impactés de la même manière 🦩🦒, mais ont eu pour conséquence commune de stopper presque complètement nos activités sportives.

En ce qui me concerne 🦩, j’ai eu affaire à madame Fracture des Sacrés. Comme évoqué dans le dernier article, le plus dur a été de digérer l’obligation de ne pas pouvoir courir pendant plusieurs semaines. Finalement, au lendemain de la reprise, je me rends compte que cette trêve n’a pas été si invivable que je l’aurais imaginée. Tout d’abord, même si la mini dépression de premier week-end sans course a été un mauvais cap à passer, la douleur était si intense la première semaine suivant l’accident que je n’avais pas la moindre envie de sortir du canapé. Ne voulant pas prendre les médicaments pour ne pas freiner la guérison, je faisais pas mal de siestes (je vais définitivement postuler pour une entrée dans le Guinness) ! Puis, le Covid et son confinement sont aussi arrivés au même moment. En arrêt de travail et ne pouvant courir ou marcher, cela ne m’a pas trop affectée. Rester au chaud me convenait alors plutôt bien. Cependant, ma 🦒 a plutôt mal vécu ce confinement et cette obligation de rester enfermée, ce climat de « tu dois aller travailler, mais tu ne pourras pas aller faire ce qui te plaît en sortant » … Je pense que l’avoir eu près de moi a dû m’aider à ne pas avoir envie de plus bouger. Je dois admettre qu’au fond je culpabilisais quand même, car mon accident était aussi l’une des causes de sa perte de motivation, et malheureusement, je ne pouvais rien faire pour changer le passé ou aller mieux plus rapidement.

Une première semaine d’immobilisation et pas la moindre amélioration … Il faut dire que je n’ai pas été très sage, au grand dam de ma girafe et de ma mère … Du genre un peu hyper active, j’ai profité du « repos » imposé pour faire le ménage, les lessives, ranger les placards, faire du tri, … il s’en est fallu du peu pour que je sorte l’escabeau et fasse les fenêtres (le choc a peut être affecté quelques neurones aussi 🤫 !). Inquiète, j’ai appelé ma médecin qui m’a alors rassurée. Le choc avait été important et il fallait que la pression retombe. De plus, les os cassés se situant dans un endroit arrondi et pas facile à immobiliser, ils continuaient probablement à s’effriter avant de se ressouder. Je lui ai également parlé, avec un brin de culpabilité, de mon envie de bouger et de mes sorties marche de plus en plus longues … Miracle : elle ne m’a pas grondé mais, alléluia, m’a dit que c’était très bien car la marche permettait de fixer le calcium sur les os et donc d’accélérer la reconstruction ! Oh Yeah : j’avais le feu vert médical pour marcher ! Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Pendant les deux semaines qui ont précédé la reprise, je me suis donc mise à la marche avec un minimum de 10 km par jour. Quand j’en avais le temps et l’envie, j’y intégrais un peu de gainage. D’ailleurs nous avons trouvé un super spot pour faire des séances de gainage !! De quoi nous motiver. Un QG gainage, c’est plutôt stylé comme concept vous ne trouvez pas ?!

Entre temps, j’ai aussi reçu de nouvelles baskets (je repasse sur des Pegasus 36, et viens de revendre les Pegasus 37. La nouveauté c’est bien, mais je ne me sentais pas aussi à l’aise dans la nouvelle série, alors j’ai décidé de retourner à mes premiers amours ! ) Toutes belles, elles ont fait leurs premiers kilomètres hier ! 🙂 Que du bonheur.

Ma 🦒 a pris pour nouvelle habitude d’aller courir 6 km le midi (À toi de prendre la parole pour nous expliquer tout ça !). Hier était donc un grand jour : j’ai enfin pu rechausser les baskets pour l’accompagner lors de cette pause méridionale. J’ai eu un peu peur au départ, et quelques douleurs sur les 400 premiers mètres. Je pense que c’était juste le temps de retrouver mes marques, de faire abstraction du mental qui avait peur d’avoir mal et surtout, d’oser me décontracter. Finalement passé tout cela, la seule douleur restante est celle de la troisième fesse sous-cutanée que j’ai depuis la chute ! Ce fut, une des plus belles sorties de ma vie je crois : les marais, le beau temps, ma girafe, ma passion, … le « kiff total » ! Ce matin pas de douleurs, et donc, une nouvelle sortie ce midi. Une sortie intégrant du faux-plat et des escaliers … #lesquadrissouffrent : j’ai ressorti l’huile de massage !

Ce qui a remotivé ma girafe :

🦒 : J’ai fait un calcul simple 6km x 7jours = 42km. 42km = Marathon. Et je me suis dit que si j’arrivais à tenir cette distance chaque semaine c’était déjà bien. 6 km c’est environ 45 minutes de mon temps (douche comprise), et ce n’est pas trop contraignant (le midi ou le soir). De plus, le week-end, ce rythme permet de gérer les enchaînements de 2 voire même, des 3 disciplines du triathlon sans trop se prendre la tête.

Cela reste du théorique, il y aura sûrement des jours où je ne pourrai ou ne voudrai pas, parce que comme dans tout plan, il y a une faille. La faille, c’est le repos et les sorties longues : parce que courir 6 km, même pendant 7 jours non-stop, ça ne compense pas une sortie d’1h30 ou plus (et ces sorties longues restent, malgré tout, importantes pour progresser). Oui, bah on fait ce qu’on peut avec mes idées à la con. Ce calcul plutôt simple m’a déjà permis de ressortir courir, parce que, putain, je n’en avais vraiment pas envie avec ce deuxième confinement. Et puis, comme déjà évoqué, le principal c’est avant tout de se bouger. Si je faisais ça pour être performant ça se saurait depuis longtemps.

***

Cette période sans entrainement nous a également permis de voir que nous en avions trop fait. En effet, pris dans notre programme, notre envie de nous améliorer et de bien faire, nous ne gardions plus de temps pour nous. Le midi nous faisions du sport et mangions à peine, ou en accéléré entre deux feux rouges; le soir, nous faisions du sport, mangions et ne pouvions pas nous poser avant 22h. Mais à 22 heures, il est déjà bien tard pour se mettre à regarder un film, faire un jeu, ou lire sans bailler au bout de deux lignes. Nous avons pris conscience qu’à la rentrée, il nous faudra caler des moments de repos, des moments pour nous.

Tout d’abord, nous essaierons de garder deux midis libres, afin de nous reposer, nous retrouver dans le calme, et de nous avancer sur les petites tâches à faire le soir pour avoir plus de temps en rentrant. Il nous faudra aussi essayer de cuisiner en plus grosses quantités pour avoir de quoi faire les Tuppewares des lendemains midis : les jours de sport, les gamelles seront prêtes et il n’y aura plus de course au Menu Patapain ou Louis pour ma 🦒 : jambon-beurre/coca/éclair café/flan; et les jours Off, nous aurons le temps de manger et de nous poser pour une sieste dans le canapé ! La belle Life quoi !