DINOS BIKE PACKER 🏕đŸšČ🩖

7 juillet 2021 Non Par Flamingo

Cela faisait un moment que l’idĂ©e nous trottait en tĂȘte : partir en Bike Packing. 

Avant de faire le grand saut et partir en expĂ©dition pour une semaine, nous avons dĂ©cidĂ© de tester ce mode de voyage (tout nouveau pour nous) le temps d’un week end. 

MĂ©tĂ©o au rendez-vous, emploi du temps le permettant, mollets au taquet : tous les feux Ă©taient au vert pour cette grande premiĂšre. 

Il y a deux semaines, nous avons donc dĂ©cidĂ© de prendre les vĂ©los, la tente, le duvet et de partir Ă  l’aventure. 

Samedi matin 

30 degrĂ©s annoncĂ©s pour cette belle journĂ©e. Nous avions donc prĂ©vu de partir Ă  la fraĂźche —> En thĂ©orie. Avec des semaines bien chargĂ©es, des rĂ©veils assez matinaux, le matelas semblait bien moelleux en ce samedi matin. Impossible de le quitter ! 

Le temps de prendre un petit dĂ©jeuner, de rassembler nos affaires dans un sac Ă  dos et de sortir les vĂ©los, nous avons pris les commandes guidon Ă  11h00. 

ItinĂ©raire : grande spĂ©cialiste des itinĂ©raires, notre girafe avait planifiĂ© le parcours suivant : pĂ©daler jusqu’à Cuffy puis rejoindre la Loire Ă  vĂ©lo jusqu’à la CharitĂ© sur Loire oĂč nous Ă©tablirions notre rudimentaire campement de bĂ©bĂ©s Bike packers. 

Ce fut une kiffance totale dĂšs les premiers kilomĂštres : champs couverts de fleurs bleues et rouges, blĂ©s dorĂ©s, fleurs sauvages, chants des oiseaux, soleil Ă©tincelant : quel bonheur de sortir de notre quotidien urbain ! 

Aux alentours de midi arrive la question du ravitaillement. Oui, nous sommes partis sans la moindre nourriture : blasphĂšme ! 

Au beau milieu de la pampa, autant vous dire que trouver, ne serait ce qu’une supĂ©rette ouverte, relevait d’un dĂ©fi digne de l’épreuve des poteaux de Koh Lanta ! 

Finalement, nous avons trouvĂ© une boulangerie (Ă  15 km de mon bercail natal !) ne payant absolument pas de mine. Parfait pour nous dĂ©panner tout de mĂȘme.

Petit bled archi paumĂ© certes, MAIS … nous y avons dĂ©nichĂ© les meilleures galettes aux pommes de terre que j’ai mangĂ©es jusqu’à ce jour, de bons cookies et du coca pour 🩒. 

Autre point incroyable : carte bleue acceptĂ©e ! Je n’ai jamais de liquide, 🩒 Ă©tait partie avec 20 euros. Nota bene pour la prochaine fois : prendre un minium de nourriture ET un peu plus d’espĂšce au cas oĂč ! 

RequinquĂ©s nous sommes repartis. Passage Ă  Cufffy : Cuffy contre les vampires c’est cadeau ! 

Nous avons ensuite continuĂ© notre balade sur les agrĂ©ables chemins de la Loire Ă  vĂ©lo : des routes bien entretenues, arborĂ©es, au bord de l’eau … le top du top.

ArborĂ©es ?! Ah ah ! La bonne blague ! 

Nous nous sommes vite retrouvĂ©s Ă  vadrouiller au milieu des champs. 

À vadrouiller ? Hum. A prendre des couleurs devrais-je dire … Ă  rosir, Ă  rougir, Ă  rĂŽtir ! 

Nous ne nous en sommes pas rendu compte Ă  ce moment lĂ  cependant … mais nous avons moins rit le lendemain 😬

Pause drone : au beau milieu des champs, kilomĂštre 13 de la Loire Ă  vĂ©lo, nous avions trouvĂ© le droit idĂ©al pour que 🩒 puisse prendre le contrĂŽle du drone et filmer les Dinos dans leur Ă©tat sauvage. 

C’est fou ce que la technologie permet de faire ! Il est possible de programmer le drone pour qu’il nous suive ! 

17h30 arrivée à La charité sur Loire.

Nous Ă©tions cramĂ©s : musculairement parlant et cutanĂ©ment parlant Ă©galement ! 

Deux envies majeures : boire et faire un plouf. 

En deux temps trois mouvements nous avons dĂ©gainĂ© la bĂ©quille de Kermitosaurus au bistro du coin et posĂ© nos endoloris postĂ©rieurs sur une royale chaise (de fer certes, mais plus larges que nos selles de vĂ©lo !).  Coca et Perrier menthe acte I . 

Nous nous sommes relevĂ©s des chaises et avons marchĂ© comme des petits vieux jusqu’aux vĂ©los. Une derniĂšre descente avant le plongeon ! 

Une ouverture dans les bambous nous a menĂ© sur une petite plage, sous le pont face Ă  la ville et son joli clocher. C’est ici que nous camperons ! 

JetĂ© de baskets, shorts et t-shirts et direction l’eau ! Qu’est ce qui aurait pu ĂȘtre plus cool que cette petite sĂ©ance Cryo en pleine nature pour nous requinquer ?! 

… La pizza du samedi soir peut ĂȘtre ?! 🍕

Bien mĂ©ritĂ©e aprĂšs 92 km de pĂ©dalouillage non 😃 ? 

True fact : les dinosaures sont friands de cette pĂąte ronde agrĂ©mentĂ©e de Solanum lycopersicum, produits laitiers et lĂ©gumes variĂ©s. 

La fraĂźcheur tombe, les moustiques font vrombir leurs ailes, il est l’heure de se rĂ©fugier dans notre basique Queshua. Bonne nuit les petits ! 

Zoom sur cette premiĂšre nuit nature : les grenouilles sont bavardes, les oiseaux sont de vrais DJ. 5 heures du matin, amendum : les grenouilles sont TRÈS bavardes. Un gilet, c’est un peu fin comme oreiller. Le sable, c’est dur. Les cailloux aussi. Membres endoloris et torticolis. 

6 heure le jour se lĂšve sur un Dimanche matin

Et vous savez quoi ? MĂȘme s’il est certain que nous prendrons un bon matelas la fois prochaine, qu’il est bon de dormir en pleine nature !!! 

Nous plions la tente, chargeons Kermit et tentons tant bien que mal de trouver une boulangerie ouverte (sur quatre boulangeries dans la ville, une seule semble ouverte le dimanche … la tradition du croissant dominical se perd chers humains ! ). 

Nos viennoiseries en main, nous trouvons un petit coin bucolique au bord de l’eau pour les engloutir avant de repartir vers la civilisation. 

le cadre est chouette, rouler, Ă  deux c’est archi chouette. 

Nous quittons les bords de Loire et arrivons Ă  Sancerre. 

De belles cĂŽtes … bien longues ou Kermit montrera ses limites, enfin surtout les jambes de 🩒. Petite parenthĂšse technique : un Shimano Alfine 11 sur un vĂ©lo de 25 kg chargĂ© d’autant de matos et un pilote de 88kg pour un PTRA de plus de 100kg… C’est insuffisant dans des pentes de plus de 8%

ArrivĂ©s en haut : Coca et Perrier menthe Acte II. 

En route pour la maison maintenant !

À nous les descentes ! Enfin Ă  ma 🩒 ! Pencher en avant, sur un vĂ©lo bien chargĂ©, elle fuse ! 

MĂȘme en pĂ©dalant je ne peux rivaliser … et d’ailleurs, je freine 😅 

(Crise d’angoisse un peu plus tĂŽt Ă  Sancerre : une descente d’au moins 10 % a eu raison de moi, je l’ai descendue Ă  pied ! La vitesse me fait encore peur. Mes quatre chutes đŸšČ ont matĂ© la casse-cou qui est en moi).

Pause viennoise au chocolat. MANGE me dit 🩒! LĂ , je me vois toujours dans la pub Burger King : NAPLOCK ! 

NAPLOCK

Il est vrai que j’ai la fĂącheuse tendance de faire abstraction de la nourriture et de l’eau pendant l’effort. À vĂ©lo notamment, je n’ai pas la sensation de faim. Il faut pourtant penser Ă  recharger les batteries avant qu’elles soient vides et avant de voir tout blanc 😬 

Plus que 20 km avant l’arrivĂ©e. Nous repassons sur le mythique lieu de notre chute. 

Instant Commémoration : petite pensée à cette clavicule cassée, aux casques brisés, aux cervicales déplacées et à nos peaux de dinos éraflées.

Nous roulons, Gosh, un serpent Ă©crasĂ© ! Nous roulons. C’est vraiment cool. 

Dimanche, 14 heures : Saint Germain du Puy. Bourges. Les rues pavĂ©es. Nous voilĂ  arrivĂ©s ! 

AprĂšs 170 km en deux jours et une petite nuit, nous sommes bien contents d’ĂȘtre de retour : les dents, pipi, au lit ? 

Ahaha dormir, nous ?! Oh oh oh non !! Nous avons enchaĂźnĂ© avec 3 km de nage et un semi marathon pardi ! 

Mouis … dans nos rĂȘves … devant Roland Garos ! Le moelleux du canapĂ© a eu raison de quelques Sets jouĂ©s Ă  Roland Garos sans notre pleine attention đŸ€«

Un mot pour rĂ©sumer ce week-end ? DINOSAURESQUE 

Point cutanĂ© des jours suivants : lorsqu’ils souffrent de forts coups de soleil, ne vous inquiĂ©tez pas, les Dinos ne prĂ©sentent pas les symptĂŽmes d’un variant OmĂ©gabis 2021 du LĂ©provid, ils pĂšlent juste intensĂ©ment !